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10 août 2010

C'est dans une police de caractère en "Trebuchet" expérimentale que j'effectue mon retour sur le devant de la scène désertée

Je sais de source sure que les trois personnes qui s’intéressent à ce qui s’écrit ici sont à la fois inquiètes et choquées par l’absence de post sur ce blog depuis des semaines (pour commencer, répétez dix fois de suite très vite « absence de post sur ce blog depuis des semaines » et entrez ainsi de plein pied dans la modernité littéraire et  web.2.0). De peur que cette émotion ne se transforme en reproches amers, je me devais de revenir en beauté après ce long silence. Et pour revenir en beauté, quoi de mieux que de parler de moi ? Si je vous ai laissé mourir d’ennui, c’est bien contre mon gré, croyez-moi, mais entre le travail, les vacances, l’amour, la culture, la joie et le bonheur, pfff, on a vraiment le temps de rien. Voici cependant quelques conseils pour profiter des jours de vacances qu’il vous reste.

 

En villégiature dans un coin de France connu pour ses bourgades en –ac et ses palmipèdes crétins autant qu’appétissants, je me suis surpris à vagabonder hors des sentiers battus (comme à mon habitude) dans un lieu charmant, heureusement préservé du tourisme de masse, et que je vous recommande chaudement pour quelques nuits : le CHU de Brive. Vous y êtes très bien accueillis, les hôtesses sont toujours charmantes (et je les en remercie). Je vous conseille le 6ème étage, la vue est superbe et le train que vous devinez parfois s’éloigner au loin permet à votre esprit de vagabonder. De plus, le lieu est calme, loin des tumultes du Lot tout proche…mais si j’y ai laissé un peu de mon argent, vous pensez bien que ce n’est pas uniquement pour le calme et la vue dégagé, c’est aussi et surtout pour la gastronomie. Première constatation : les cuisines sont toujours bien fournis puisque vous pouvez débarquer à 23h et déguster tranquillement vos deux œufs durs et un yaourt « Petit Fermier » de fort bonne tenue. Quand je repense aux quelques menus qui m’ont été servis près de la fenêtre, devant le spectacle fabuleux du train s’éloignant périodiquement dans le lointain, j’en suis encore tout bouleversé. Petite mention au potage servi en préalable, admirablement servi à bonne température. La salade correzienne, le riz pilaf, le filet de saumon à la provencale, le « Rondelé » ail et fines herbes, le fromage blanc façon « Petit Fermier », le « duo choco-menthe biscuité », le flan au caramel « Petit Fermier », et j’en oublie sans doute, vous donneront un aperçu de la richesse de la cuisine locale, qui n’est pas seulement faite de canard, d’oie et de gras de canard et d’oie. Petit bemol - mais a-t-on seulement le droit d’être aussi exigeant ?- pour le dernier repas : l’enchainement filet de maquereaux « au vin blanc »-paupiette de veau « sauce forestière »-lentilles « bretonnes » ne s’imposait pas, à moins qu’il ne serve à préparer le terrain pour le feu d’artifice final : le yaourt velouté « Petit Fermier » qui emporte décidément l’adhésion. Après ce week-end aux petits oignons et cajolés par mes hôtes, je n’avais plus le temps pour visiter la ferme du « Petit Fermier » et acheter les produits locaux, mais si vous vous trouvez dans la région, n’hésitez pas à m’envoyer l’adresse !

J’ai séjourné aussi dans l’auberge « Lou coin-coin » de la mère Marie à Lanzac ; autre ambiance, un peu moins guindé mais plus convivial. Ne pas s’attendre à manger avant 23h, par conséquent si vous tenez à votre randonnée du matin, laissez tomber. Une adresse sympathique, malheureusement endeuillé par un massacre controversé d’araignées en début de séjour. Citées en exemple par le Président de la République pour leur travail vigoureux, mais critiquées par les défenseurs du droit des êtres vivants à vivre, les forces du Balai ont notamment été accusées de faire l’amalgame entre les grosses araignées un peu poilues originaires sans doute de l’est de l’Europe, et les petites araignées locales sympatoches mais qui nous emmerdent à s’installer n’importe où dès qu’on a le dos tourné. Une approche dure du problème qui ne règlera pas le problème puisqu’il y a fort à parier que les arachnides vont reprendre possession des lieux une fois les feux de l’actualité pertinente tournés vers d’autres horizons… et l’année prochaine elles vont en reprendre plein la gueule, je vous le dis.

A part ça, dans le comté des villes en –ac, je vous conseille la rivière et le canard. Et petit conseil de lecture pour l’été : les « Sudoku quiz » de Megastar (un peu décevant dans la partie niveau 3-4 mais fort bien troussés au niveau 4-5), ainsi que les mots fléchés chez Megastar également, du bon travail. Une confirmation aussi : on achète toujours le Monde Diplomatique en vacances, parce qu’on se dit que cette fois on aura le temps de s’arrêter pour tout comprendre…et bien c’est une illusion. C’est bien quand même, attention, houlala, moi je veux pas faire mon débile, non, non, c’est bien, c’est bien…mais comme on se sent bête après avoir lu les titres, alors autant continuer à le feuilleter distraitement pendant trois semaines avant de le ranger sous les Télé-star de la table basse, non ?

Voilà, les amis, de fort réjouissantes aventures ego superbes de vacances qui, je le crois, vous inspireront. A très vite.

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